Bab Sagma tire son nom d'une femme pieuse appelée Amina Sagma, enterrée juste à côté de ce monument en 1737. Si l'ancienne porte a disparu, il n'en demeure pas moins que la mémoire des fassis conserve son souvenir. Aussi, ont-ils donné le même nom à la porte d'à côté, bâtie à la fin du XIXe siècle, porte symétrique à Bab Sbaà (porte du Lion).
Le visiteur remarquera la façade extérieure de « Bab Sagma », pourvue d'une longue inscription cursive, réalisée sur des carreaux de zellige verts mentionnant l'historique de sa fondation par le Sultan Alaouite Moulay Hassan ler.
Cette technique artisanale consiste à ciseler des inscriptions (versets du Coran, poèmes ...) sur des carreaux de céramique à vernis noir, vert ou bleu mis côte a côte. C'est le contraste entre les parties incisées et les parties épargnées qui fait ressortir et mettre en valeur les textes sur des bandes rectilignes, tout autour des patios ou des façades ainsi décorés.